Les protons tout seul, je vois pas bien à quoi ça peut servir. Sans électrons (ou plutôt, sans particules chargées négativement), la structure aurait du mal à être stable. Fin, ça serait l'ion H+, mais à par ça.
Et puis pour travailler sur les protons, on doit travailler sur le H+, sinon les énergies mises en œuvre pour séparer les neutrons et les protons du noyau, c'est beaucoup trop grand pour être rentable économiquement. (Puisque j'imagine qu'il y a surement moyen ;-) )
Pour le big bang je ne sais pas, mais les trous noirs ce sont des "gouffres" gravitationnels composés d'un noyau de matière extrêmement dense, tellement dense que même les photons (les particules transportant la lumière pour rappel), pourtant très rapide, n'ont plus assez de vitesse pour échapper au champ gravitationnel.
Un trou noir peut-être causé par l'effondrement d'une grande étoile (j'appellerai ça un trou noir commun), et on pense qu'il y a un gigantesque trou noir au milieu de notre galaxie, assez difficile à dire vu le bordel qu'il y a au milieu de la galaxie (il faut savoir qu'on est dans un coin très calme de la galaxie ^^)
Pour la transformation d'un élément en un autre, comme tu le dis si bien ça reste de l'alchimie, la forme archaïque de la chimie. Ça rentre dans le domaine de la manipulation nucléaire (= des noyaux), et comme je l'ai dis plus haut, les énergies nécessaires sont bien trop extrême pour être rentable économiquement. Et faut bien l'avouer, on est assez nul à ce ptit jeu, au mieux on peut séparer une très grand molécule (un trans-uranien par exemple), en créant deux molécules plus petites, de l'énergie et de la radition (oui je parle bien ici de fission nucléaire).
La téléportation j'y crois pas trop, il faudrait désassemblé complètement la matière, la stocke le temps que ça se passe, et puis la transférer (ce qui est déjà un soucis, comment faire) et la reconstituer sans qu'un seul objet de la matière soit déplacé ou altéré. Et téléporté l'infiniment petit, où est l'intérêt pour nous? (à part l'exploit technique)
Et puis, voir les protons comme étant intelligents bof, j'ai du mal à le concevoir. Pour avoir de l'intelligence, il faut avoir un système derrière. Les virus et les bactéries ne sont limite déjà pas intelligents, ils font juste ce qu'ils ont à faire pour survivre. Pour moi l'intelligence la plus primaire, c'est lorsqu'on fait une action qui ne soit pas nécessaire à la seule survie/procréation.
Pour les vaisseaux spatiaux plus grand, déjà d'un certain point de vue, on est toujours sous l'effet d'un champ gravitationnel, aussi faible soit-il. Et puis, il faudra toujours amener les composantes du vaisseaux dans l'espace (que ce soit pour les vaisseaux en eux-mêmes, ou pour les infrastructures nécessaires).
Le combustible non-polluant bonne chance pour le trouver. Il ne faut pas oublier que (à l'heure actuelle, et à mon grand désespoir) c'est l'aspect économique qui prime. Il faut aussi regarder son implémentation, la construction du système,....
Pour l'antimatière, on a le problème de la quantité observée de celle-ci, il devrait y avoir un équilibre en matière et antimatière, et on est loin du compte, puisqu'on a presque tout en matière.
Par "petits plaisirs de la vie quotidienne", je vois pas bien de quoi tu parle. Mais bon il faut être réaliste, si l'humanité est arrivé où elle est, c'est à travers notre histoire et notre nature. C'est notre capacité d'abstraction, notre versatilité, notre curiosité et notre violence qui nous ont permis de nous développer aussi loin. Je suis persuadé qu'un monde sans guerre n'aurait pas pu aboutir, la nature elle-même étant fondamentalement violente (il faut tuer pour survivre, c'est ainsi que va le monde).
Si tu considère que ce qu'on vit chaque jour est une nuisance, tu condamnes les émotions humaines, et à quoi bon vivre sans émotions. J'appelle ça survivre, et dans mon anthropocentrisme, je trouve ça inacceptable.
Hum on est en train de faire un hors-sujet sur le premier hors-sujet
Edit : Waaw quel long message!!